Exécution de Groza [RP libre, venez nombreux !!]

Héraclion marchait en compagnie de toute sa garde rapprochée, et de Terredia près de lui, qui avait revêtu sa magnifique armure dorée ; il semblait un peu nerveux. Le brouhaha de la foule se faisait entendre, de plus en plus puissant à chacun de leurs pas qui les menait vers la Place des Condamnés.

Ils entrevirent bientôt la grande estrade sur la place, sur laquelle quelques personnes attendaient ; Groza se tenait debout, attaché à un pilier en bois, à côté d'un homme à la forte carrure, le visage recouvert d'une cagoule noire munie de deux petites fentes pour les yeux, qui aiguisait une immense hache. Le bourreau.
Autour l'estrade, une immense foule s'agitait, hurlant des invectives à l'intention du Nain, lui lançant des fruits pourris et des débris de toutes sortes. Celui-ci ne bougeait pas ; il s'était bien débattu au début, mais sa blessure au bras le faisait souffrir, il avait perdu trop de sang et n'avait plus la force de s'agiter. Il se contentait de fermer les yeux et de serrer les dents quand une tomate avariée s'écrasait sur son visage, quand une pierre venait violemment heurter son torse...

Un espace libre avait été fait au sein de la foule, pour permettre le passage de l'Empereur et de son escorte. Quand la foule vit arriver cet attroupement, elle cessa de s'agiter et, durant quelques secondes, il y eut un grand silence. Puis, tout d'un coup, le brouhaha reprit de plus belle, devint un véritable vacarme assourdissant ; chaque homme, chaque femme, chaque enfant même, était complètement excité par la venue de l'Empereur, ils sentaient l'instant de la mise à mort approcher, ils avaient hâte de voir la tête de l'Assassin tranchée, leur impatience était à son comble. Ils voulaient voir sa mort. Ils voulaient contempler sa tête séparée de son corps, le sang gicler, signifiant ainsi la fin pure et simple de ce meurtrier.

Héraclion monta sur l'estrade, accompagné de Terredia ; ses protecteurs se postèrent partout autour d'eux, sur les bords de l'estrade. L'Empereur s'avança au centre, près de Groza et du bourreau, et fit face à la foule. Il sourit et leva les mains ; les cris, les exlamations et les jets de projectiles cessèrent. Le silence s'abattit à nouveau sur la Place des Condamnés. Alors, Héraclion prit la parole :

- Peuple d'Aderigan, citoyens d'Aderoïc ! Vous êtes ici réunis en ce jour afin d'assister à l'exécution d'un dangereux criminel. Le Nain Groza a trop longtemps terrorisé vos familles, trop longtemps tué dans l'ombre ! Il assassinait hommes, femmes et enfants dans des ruelles désertes, et pour quel but ? L'argent ! Récupérer quelques piécettes dans leur bourse, les dépouiller de tout objet susceptible d'avoir de la valeur ! Le prix d'une vie ?
Non ! Braves citoyens d'Aderoïc, habitants d'Aderigan, je partage votre colère ! Certains d'entre vous ont vu un membre de leur famille périr à cause de ce misérable meurtrier, ce lâche ! Il est temps de lui infliger la peine qu'il mérite, il est temps de lui faire goûter à ce qu'il imposait de force à de pauvres victimes innocentes ! Il est temps de lui faire découvrir LA MORT !

La foule se remit à hurler. Des exclamations empreintes de haine fusaient de toute part : "À MORT ! À MORT !" ; "TRANCHEZ-LUI LA TÊTE !" ; "À BAS GROZA !"
Héraclion leva à nouveaux les bras et le silence retomba.

- Mes chers amis, continua-t-il, vos proches décédés à cause de cet assassin seront vengés. Mais il vous faut savoir grâce à qui ! Qui a pourchassé ce criminel, qui l'a vaincu en duel et l'a capturé ! Cet homme est ici, et c'est à lui que vous devez la fin d'une terreur, la fin de l'Assassin !

L'Empereur se tourna vers Terredia et le désigna à la foule.

- Terredia ! s'exclama-t-il. Cet homme courageux et talentueux a traqué Groza et l'a localisé aux portes de la Cité d'Arenyon ! Il s'est battu et l'a désarmé, lui a coupé le bras, puis l'a capturé et ramené ici ! Terredia a neutralisé un terrible assassin et a fait en sorte que vous puissiez tous voir son visage une fois pour toutes, que vous voyiez de vos propres yeux cet ignoble criminel qui a tué tant de gens ! Grâce à lui, vos proches seront vengés, et beaucoup d'entre vous seront sauvés !

Sur ces mots, il saisit le bras du jeune archer et le leva vers le ciel en signe de victoire. Aussitôt, la foule se remit à hurler, des exclamations de remerciements fusèrent, manifestant le soulagement des citoyens. Le vacarme reprit de plus belle ; Héraclion lâcha le bras de Terredia et lui sourit. L'exécution allait bientôt avoir lieu...


[Venez nombreux pour participer à ce RP !! Par contre, ne décrivez pas l'exécution, je le ferai moi-même ; dites seulement ce que vous observez, ce que vous faites, histoire de dire que vous assistez à l'exécution.]

En attendant de faire parvenir le message de mon ambassade à l'empereur je décidait d'aller voir l'exécution d'un meurtrier nommé gorza.
Tout le monde avait l'air de le connaître mais pas moi.
Je me dit que je le verrai au meilleur moment de sa vie pour les autres et c'est d'un pas décontracté que j'allais vers la place ou l'on condamné tout les meurtrier en suivant la foule qui semblait toute aller à l'exécution.
La foule était agitée et j'achetai quelques choses à grignoter en attendant.
Soudain j'aperçus trois gobelins qui faisaient tache par leur attitude ,alors que tout le monde étaient content, les trois gobelins pleurait .
La rage envers ce peuple m'envahi et je prit trois dague et silencieusement me déplaça jusqa eux.
Personne ne me remarquait.Puis ce fut comme dans un poéme
"Tois mouvement invisible"
"Trois jugulaires tranchées"
"Trois vies enlevé"
"Trois bourses envolées"
Les corp tombèrent en douceur et il y eut quelque cris mais l'ardeur général les couvrit .
L'empereur prononça un discours plein de fougue qui m'endormi quelque peut car je n'était pas concerné.
Quand il annonça que le jeune homme à côté de lui l'avait neutralisé en lui coupant le bras je fronça les sourcils en me disant que c'était une grave erreur et qu'il aurait dut juste lui coupé les doigts, cela lui aurait aussi évité d'être inondé de sang dés qu'il le touchait.
Je bus une gorgée de bière bien fraîche en attendant la suite des événements.....
[ HRP: tu n'ais pas senscée me connaître ga'hool mais bon]

Bouh marchait tranquillement autour de la place des Comdamnés.Il vit alors un panneau:"Exécution de Groza,dangereux criminel".Bouh décida de s'offrir un peu de distraction et s'avanca dans la foule.Il entendit sans vraiment l'écouter le discours de Héraclion a propos de la capture du Nain.
La foule était de plus en plus bruyante,et de plus en plus agitée.Bouh s'ennuyait,mais il savait que la mise a mort allait arriver dans quelques secondes.Il regarda Groza.Il avait une plaie au bras et on lui lancait des fruits pourris partout sur le corps et sur le visage.Bouh ne put s'empêcher de ressentir un élan de compassion pour le Nain.Il se tassa dans la foule et attendit.

Ga’Hool avançait dans la cité quand il fut bousculer par un homme pressé.
C’était Roger qui avait fermé la taverne pour voir le nain Groza se faire tuer.
Il le suivi et atteignit la place du condamné.

La place était ensevelit par une marée humaine.
La lumière du soleil illuminait une estrade où se dressait un pilier en bois.
Un corps y était attaché.
C’était Groza.
Il était sale, crasseux, répugnant.
Il avait de gros cernes sous ses yeux et ses vêtements étaient en lambeau.

Un homme avec le visage recouvert d'une cagoule noire s’avançât avec une hache à la main.
Il était grande et fort.

Soudain un bruit retentit.

« L’empereur arrive.
-Il est là !
-Il y a un archer avec lui !
-C’est Terredia.
-Nan, c’est vrai alors ?
-Quoi ?
-On dit que c’est lui qui à trouver Groza. »

La foule se pressait prés de l’estrade.
On faisait place à l’empereur et il monta sur l’estrade.
Il entama un long discours.

Ga’Hool et sa chouette perché sur son épaule avancèrent et se placèrent derrière une belle femme rousse.
Il jeta un coup d’œil autour de lui pendant le discours long et inutile de Héraclion.
Il reconnut Sirwin.
Il avait l’air fatigué.

L’empereur termina son discours et un silence tomba dans la place.
On attendait tous le moment fatale.

Darelian s’engouffrait dans la foule qui attendait impatiemment l’exécution de Groza. Depuis trois jour toute la caserne en parlée et énumérait toute les atrocités qu’avait fait Gorza depuis son premier vole d’œuf jusqu'à son dernier meurtre. Darelian était arrivé un peu tard et n’avait pas pu entendre le discours de Bométrhion. Darelian s’en moquer, lui il ne voulait voire que le sang gicler, comme presque tout les hommes présent ici.

Plus personne ne parlait, l’atmosphère était irrespirable Terredia, le vaillant guerrier éxliquer la façon dont il avait capturé Gorza. Soudain le prisonnier fut amener tout la foule le huer mais tout le monde retenait son souffle : Gorza allait mourir.

[ Yaemgo : Petit tricheur, va. Ecrire en gros pour avoir l'air de faire plus de lignes... Ahlàlà, les jeunes d'aujourd'hui. ]

Darek marchait dans les ruelles habituellement bondées d'Aderoïc ; en ce moment, elles étaient presque désertes. En effet, tout le monde s'était déjà pressé d'aller jusqu'à la Place des Condamnés afin d'assister à l'exécution du terrible assassin Groza.

Le colosse atteignit enfin la grande estrade autour de laquelle était agglutinée une immense foule, totalement déchaînée d'ailleurs ; les spectateurs hurlaient des injures, lançaient des fruits pourris et tout ce qui leur passait sous la main au Nain attaché au centre de l'estrade.

Le géant détailla rapidement le meutrier : petit, trapu, comme tous les Nains de son espèce, il avait un bras tranché au niveau du coude et une impressionnante quantité de sang coagulé était visible sur le moignon. Le teint livide et sale, Groza paraissait très faible. Il était affaissé contre le poteau et ne bougeait pas, les yeux mi-clos.

Darek n'éprouva pas un brin de compassion pour lui. Pas même un soupçon de colère, d'ailleurs. En fait, il ne ressentait rien vis-à-vis de lui ; c'était ce qui faisait du colosse un homme très étrange, son absence d'opinion sur des gens qui inspiraient une répulsion, une haine ou une admiration intense sur la plupart des gens. Il ne fut pas tenté un seul instant de crier comme les autres, n'eut pas la moindre envie de jeter des objets sur le Nain afin de l'humilier davantage.

Il se fraya un chemin parmi la foule ; ce ne fut pas très difficile, car les gens, avisant sa forte stature, s'écartaient pour lui laisser le passage. Il atteignit bientôt une place idéale d'où il pouvait voir le moindre détail de ce qui se trouvait sur l'estrade, sans rien perdre du spectacle.

Bientôt, l'Empereur fit son apparition, suivi de son escorte. La foule redoubla d'excitation, les projectiles volèrent de plus belle pour aller s'écraser sur le pauvre condamné, puis le silence retomba, pendant lequel Héraclion fit un long discours très sensibilisateur. Quant il l'eut terminé, Darek haussa les sourcils. Le discours ne l'avait pas touché le moins du monde car il n'en n'était pas concerné, n'avait pas de famille et se fichait des victimes de Groza, mais cet homme était vraiment un beau-parleur, qui connaissait bien les mots...

Puis Héraclion désigna un homme vêtu d'une magnifique armure de cérémonie, dorée, parsemée de fins liserés d'argent et finement sculptée. Elle lui avait sans doute été offerte par l'Empereur lui-même.
L'homme se nommait apparemment Terredia ; il était jeune et se sentait visiblement légèrement mal à l'aise entouré de tous ce monde, avec tous ces yeux emplis de grattitude et d'admiration braqués sur lui : c'était lui qui avait capturé le meutrier et l'avait ramené à Aderoïc. Son acte héroïque lui valut un tonnerre d'applaudissements et d'exclamations enjouées.
Darek resta impassible.

Il sentit l'impatience grandissante de la foule autour de lui. Ils avaient tous hâte de voir Groza mourir. L'exécution allait avoir lieu d'une minute à l'autre, désormais...

Les hurlements de la foule déchaînée résonnaient encore dans la Place des Condamnés. Les derniers projectiles furent jetés sur Groza, qui désormais ne faisait plus rien pour s'en protéger.

- À MORT ! À MORT ! scandait désormais la foule. Ils n'avaient plus que ce mot-là dans la bouche : la mort. Ils voulaient voir le nain mourir sous leurs yeux, ils voulaient contempler avec extase son sang se répandre sur l'estrade.

Héraclion observa ces hommes et ces femmes désireux de violence et de sang. Il jeta un coup d'oeil au bourreau près de lui, et sut que le moment était venu.
Le grand homme encagoulé s'approcha de Groza et défit ses liens ; puis, il le saisit fermement de ses mains énormes et l'amena jusque devant un poteau coupé à hauteur du genou. Voyant que sa fin était proche, le nain sembla retrouver un peu d'ardeur et recommença à s'agiter, tentant en vain de se libérer de l'étreinte du bourreau. Il se mit à crier et à gémir, implorant grâce et demandant pardon.

Certaines personnes éclatèrent d'un rire méprisant, d'autres hurlèrent de plus belle, et des huées montèrent de la foule. Pendant un instant, l'Empereur éprouva de la pitié en contemplant ce petit nain sale et blessé, impuissant et humilié, qui demandait vainement l'absolution de ses péchés.
Mais il se ressaisit bien vite : un souverain se doit de traiter les hors-la-loi avec la sévérité qui leur est dûe, pensa-t-il.

- Tu n'as pas eu pitié de toutes tes victimes, Groza, déclara-t-il d'une voix froide. Tu les as assassinées sans l'ombre d'une hésitation, de pauvres gens innocents qui auraient dû vivre...
Il est juste que tu reçoives le châtiment que tu leurs as toi-même infligé.

Aussitôt, deux gardes vinrent empoigner le condamné, et le firent s'agenouiller de force. L'un d'eux agrippa le nain par les cheveux et abaissa violemment sa tête contre le plat du poteau, laissant son cou à découvert.

Le silence s'était désormais abbatu sur la Place des Condamnés.

Le bourreau saisit sa monstrueuse hache, et fit quelques pas en arrière. Il promena son regard sur la foule, puis, se redressant de toute sa hauteur, il leva son arme.

Les lames brillèrent à la lumière du soleil levant quand la hache s'abbatit, tranchant net le coup de Groza, faisant gicler son sang en une gerbe écarlate.
Une clameur monta de la foule, des remerciements à l'Empereur, à Terredia... Certains crachèrent avec mépris sur le sol ou l'estrade, près de la dépouille du nain.
Héraclion jeta un coup d'oeil à Terredia, pour voir comment il se sentait. Ils échangèrent quelques mots, l'Empereur le gratifia d'un sourire et lui tapota l'épaule pour le féliciter une nouvelle fois ; puis, il s'avança vers le bord de l'estrade, se planta près du cadavre et leva les bras.
La foule se tut sur-le-champ, et l'homme s'écria d'une voix puissante :

- C'est ainsi que finit le nain Groza ! C'est ainsi que meurt un être maléfique, un être qui a volé et tué, un être qui a longtemps causé la mort de victimes innocentes, et ce au sein même de notre Empire !
Peuple d'Aderigan ! clama Héraclion, vous avez ici l'exemple même du sort qui attend les assassins et les escrocs ! Tout hors-la-loi sévissant dans le pays sera châtié, décapité, et sa dépouille pourrira dans un tas d'immondices !
Je m'adresse maintenant aux meurtriers et aux voleurs, aux individus sans scrupule qui osent défier les lois de l'Empire ! Voyez ce qui vous attend ! Voyez la conséquence que vos actes peuvent avoir sur votre vie ! Observez, réfléchissez et changez de voie, car il est encore temps, et une fois le délit commis, il sera trop tard pour revenir en arrière !

L'Empereur plaça son pied sous le cadavre de Groza, le retourna sur le dos et appuya son talon sur le torse du nain.

- Au nom de toutes les familles en deuil, au nom de tous ceux qui ont perdu un proche, un être cher à cause de cet être maléfique ! hurla-t-il. Les voilà désormais vengés !

Un tonerre d'applaudissements et d'acclamations pour Héraclion et Terredia éclata, et l'Empereur sourit en contemplant ces gens. Puis, au bout d'un moment, il leur fit un geste d'adieu et tourna les talons, rentrant au Palais en compagnie de ses gardes -non sans avoir serré la main à Terredia et l'avoir remercié une dernière fois.

L'estrade fut nettoyée, la dépouille de Groza livrée aux corbeaux et autres charognards en dehors de la cité, la Place des Condamnés se vida peu à peu jusqu'à se retrouver déserte.