Recherche et découverte

[From La Taverne de l'Ours endormie]

Angkor entra dans la bibliothèque, il devait faire des recherches, sur cette vieille légende qu'il pensait exacte, et aussi quelques recherches sur Héléna. Il s’assit a une table et prit plusieurs livres de contes et légendes, un attira son attention, un livre qui recelait quelque chose d'anormale. Il l'ouvrit et prononça quelques mots, assez incompréhensibles ( qu'il ne savait pas en sa connaissance ) ?, sa bouche bougeait d'elle même. Le livre vibra et une feuille sortit à travers les pages.

Citation :: A tous ceux qui pourront lire ces mots, il ne me reste que peu de temps pour cacher cette lettre, je suis poursuivit... Je suis le seul à l'avoir découvert, l'unique don de soin.... Le grand érable, j'ai pu le voir, mais le livre.... Intouchable, Pour ceux qui liront ces mots, lisez bien la suite de ma lettre, indiquant l'endroit ou il se cache.

Partez vers les montagnes d'Haetern, rentrez dans la forêt, après le plus vieux chêne, marchez vers la lisière, lorsque vous seriez arrivé a un immense Hêtre marchez sur cent pas vers l'est et vous le verrez.

Je les entends, ils arrivent, je cache ce message dans ce livre, seul les esprits au mille tourments les trouveront car sans eux le soin ne peut être exercé...

Maintenant Adieu cher lecteur, trouve un esprit malade et trouvez le chemin.

Angkor, lisait et relisait la feuille. Il recopia le chemin sur un papier qu'il scella avec un sort fait maison. Mettant le papier dans sa poche il regarda les autres livres, banals... Rien d'intéressant. Il sourit, l'esprit avait enfin ce qu'il cherchait. Regardant dehors, une journée était passée, il était resté une journée là dedans, a fouiller livres et pour ne trouver que ça. Il souriait éreinté quand ce qu'il vit effaça sa joie... Elle était là.

[ Tu me donnes du boulot toi... Essaie d'utiliser Word. ]

La bibliothèque d'Aderoïc était un endroit somptueux de par la grâce des son architecture, son hauteur imposante et la noblesse des matériaux choisis, faite pour durer...

Le vent froid souleva quelques mèches sombres de la chevelure d'Héléna Malgorn, qui avançait dans la rue, le menton droit, savourant les regards entre admirateurs sur sa silhouette, puis purement inquiets des spectateurs...
Elle aimait tellement cette sensation de crainte mêlée de respect, être connue et reconnue... Même si ça devait être par sa malédiction, c'était quelque chose de formidable, et dont elle se savait dépendante...
Elle frissonna, sa longue robe bleue n'était qu'une mince protection face au vent, et à son grand regret, elle n'avait pas encore pu retrouver de cape digne de son rang, et à sa taille... A se demander pourquoi les tailleurs étaient réticents à l'idée de la rencontrer?

Tout ça c'était la faute de Narik, et de cet esprit de malheur incapable de se définir. Maudit...
Elle ne parvenait pas à comprendre comment il avait su. Elle pensait pourtant avoir protégé ce genre de souvenir du troisième oeil des esprits, et avoir tué tous ceux qui... auraient pu ébruiter ce qui la poussait à tuer, et à ne rien goûter, même à la table des princes... Que le vin rouge... Le moins coûteux en matière d'effort à fournir pour sa transformation...

D'un pas décidé, elle passa la porte, et lança aux garde un sourire entre angélique et démoniaque...
L'odeur du parchemin ancien apporta à l'alchimiste la paix intérieure qu'elle recherchait. Il fallait trouver les plans de la banque, mais flâner un peu ne fairait pas de mal...
Rêveusement, elle effleura les reliures en cuir d'inombrables ouvrages, s'amusant d'un titre, s'en remémorant d'autres...
Après avoir fait quelques rayonnages, la jeune femme sentit dans son dos un regard particulièrement pesant... Elle se retourna, l'air hautaine de l'aristocrate dérangée en plein travail peint sur le visage, avant de ciller, choquée.
Se reprendre. Ne pas ressembler à un poisson rouge.
Elle esquissa un petit sourire, et hésita à avancer ou rester à sa place. Au lieu de ça, elle s'en retourna aux livres, et constata qu'un plan d'Adéroic dépassait à seulement un mètre d'elle.
Héléna s'en saisit, avant de se diriger vers la table... S'obligea à redresser les épaules. Il fallait le croiser. Ne pas fuir, et l'aborder mondainement, pour mieux lui échapper... C'était le mieux.

-Tiens... Je ne pensais pas vous revoir si vite, Narik... Avez-vous trouvé ce que vous cherchiez?

- Angkor, pour l'instant je suis Angkor, ce n’est pas compliquer, lorsque je suis bleu, je suis Angkor, A-N-G-K-O-R, compris?

L'esprit souris et regarda son parchemin...

- Effectivement j'ai trouvé ce que je cherchais.. Et mes dires sur cette légende étaient fondés!!!

Un grand Chut retentit... L'homme baissa d'un ton

- Oui, tous est marqué la... Tous, tenez si vous voulez regardés...

Il tendit le vieux papier et repris...

- Vous ne comprenez pas Héléna, voici votre unique chance d'en finir a jamais avec votre malédiction.... Vous vous demandez certainement comment je sais ça... Je vous le dirais, à une seule condition... Vous faites ce que je vous ai demandé d'abord, puis nous partons vers votre guérison, et ensuite vous pourrez savoir, et me tuer, si vous le souhaitez... De toute façons, je serais bien le seul qui puisse vous aidez à guérir....

Lançant un nouveau regard vers elle, il sentie ses cheveux se hérisser, autant de peur que d'autre chose... Angkor baissa les yeux.

- Evidemment si vous ne voulez pas guérir, je vous laisserais tranquille, avec vos soucis a vous, et moi je repartirais, gardant secret votre problème...

Viendra, viendra pas? c'était la grande question que se posait Angkor... Espérant la première possibilité, sinon, il devra se trouvé une autre personne pour l'aider

Elle s'amusa d'abord de sa vexation, puis de son sourire d'enfant victorieux, tellement spontané...
Elle faillit lui répondre qu'il n'était pas bleu, seulement ses yeux, et qu'il aurait pu être judicieux de ne pas évoquer le nom d'un esprit que tous croyaient maudis et ce à voix si haute que déjà, un vieux moine s'éloignait en pâlissant.
Candide comme un enfant encore protégé du monde et de toutes les tromperies et vexations... Oh elle se donnerait bien la peine de toutes les lui faire subir, qu'il apprenne que le monde n'était pas aussi simple qu'un dilemme d'esprit et des missions de survie... Qu'il souffre comme n'importe qui...

Apparemment, Angkor prenait très au sérieux les vieilles légende, et celle qu'il trouvait appropriée à son cas -leur cas- encore plus. Il lui tendi un parchemin, avançant que tout y était écrit, et Héléna y jeta un regard dédaigneux.
Se débarasser de la malédiction? c'était perdre ce qui faisait d'elle une lgende, digne des poèmes tragiques.. C'était perdre une partie de ses pouvoir, c'était s'épuiser en formules inutiles.. Perdre ce côté énigmatique, et sombre qui faisait partie intégrante de sa personnalité actuelle...

Mais s'il disait vrai... S'il ne suffisait pas de se trouver au moment où elle serait à bout une sorte de prince charmant capable de soulever les montagnes pour elle, pour trouver l'antidote, le seul...
Si elle était réellement dépendante ce vagabond en armure...

D'un autre côté, il avait tout intérêt à se faire passer pour indispensable, puisqu'il avait besoin d'elle.
Pouvait-il feindre la candeur, la gêne, à ce point? Cachait-il son jeu mieux que tout autre? Après tout, il avait aussi du sang sur les mains...
Elle décida que non, probablement par orgueil et le regarda par en-dessous.
-Tu ne me laisses pas le choix de toutes façons.

Elle prit le parchemin, le lut rapidement.

-Et qu'est-ce qui me prouve que ce n'est pas un apprenti magicien en étude qui, s'ennuyant, aurait inventé ça? N'importe qui aurait pu... C'est une légende connue, après tout. Et qui vous dit que je suis malade, c'est simplement un enchantement, vous ne devriez m^me pas être au courrant et je devrais vous tuer rien que pour vous fermer la bouche de façon nette et définitive. Vous avez de la chance, je n'ai pas encore consommé aujourd'hui. Et je ne gaspille jamais.

Elle se mordit la lèvre, furieuse de devoir céder une bataille pour faire avancer la guerre, et replaça le plan dans les rayonnages, avant de revenir vers lui.

-De toutes façon, même si ça se confirmait, je ne ferais rien tant que je n'ai pas de noms ou le moyen de conjurer ce que vous savez, et je veux récupérer ma cape, à prendre ou à laisser.

Angkor sortie d'une de ses poches la cape qu'elle avait laissé en partant.

- Comment vous dire... Il y a guérir et guérir. Guérir une maladie est une chose, guérir une malédiction en est une autre. Voyez-vous, le livre peu soigner tous, malédiction compris.

Il sourit et repris

- De plus, voyez vous nous sommes dans une bibliothèque, et je pense que tous les livres que vous voyez ici ont été vérifié avant d'être mit en exposition, pour ne pas craindre une attaque de l'intérieur, cacher dans les livres.... Donc, je pense que si ce parchemin est la c'est qu'il n'a pas été trouvé et que de plus un magicien de pacotille n'aurait pas pus faire ça. Et sentez le, sentez le papier, il y a une odeur que vous reconnaitrez facilement, puisque vous en buvez le liquide tous les jours.

Angkor réfléchissait, il connaissait l'histoire de l'alchimiste, juste la légende... Et Héléna était tombé dans son piège... Plus tard si elle lui demande elle comprendra.

- Bien, vous êtes donc d'accord? Si oui, je prépare le voyage si non, je cherche quelqu'un d'autre. Et j'ai quelque réponse, pour vos questions sur moi... Surtout pour savoir comment j'ai su pour votre... malédiction.

Il la prenait pour une imbécile.
Ce qui était à la fois une très bonne chose, puisqu'on ne se méfiait jamais de ceux qu'on jugeait moins cérébré que soi, et à la fois une pique avillisante qui vexa la jeune femme. Voilà à quoi ça servait de faire preuve d'humanité, ce faire expliquer ce en quoi une malédiction différait d'une maladie.
Elle aurait dû lui ôter le sang le premier soir, ça aurait évité de nombreuses complications totalement dénuées d'intérêt.

Elle pourrait toujours récupérer le livre grâce à lui, le planquer elle-même, s'assurer ainsi une roue de sauvetage si la malédiction devenait plus que contraignante... Si elle n'avait plus le choix.

Lui continuait à parler, et elle l'écoutait distraitement, reniflant le papier sous son invitation. Effectivement, c'en était.
Elle ferma les yeux, choisissant le bon plan d'attaque, celui qui serait le moins contraignant.
Elle lui fit donc une moue des plus hautaines en s'aprochant de lui, riva ses yeux gris dans ceux du jeune homme ou quoiqu'il fut d'autre.

-Bien bien bien... l'enjeu m'intéresse. Et quand tu veux, tu peux te montrer redoutable en affaire mais... tu ne trouveras personne en ville qui ait mon niveau. Personne qui sera prêt à prendre les risques pour toi. Et tu le sais. C'est pour ça que tu t'accroche à mes talons et que tu approfondis tes recherches. Maintenant...

Son expression se radoucit jusqu'à devenir entre séductrice et calculatrice, comme au début de leur premières rencontres. Elle lui adressa un sourire.

-On va régler les closes de notre contrat loin des oreilles indiscrètes, parce que quoique tu en penses, je ne suis pas aussi idiote que ça. Et la race humaine non plus. Ce qu'on pourrait se dire, d'autres n'ont pas à l'entendre... Tu n'as pas envie de compromettre ma réputation, n'est-ce pas? Alors aide-moi à enfiler ma cape, Angkor, comme il se doit et surtout, si tu veux que notre.. collaboration à venir soit longue et pacifique, tu évites de prendre tes grands airs. J'en ferai de même, après tout, je suis une Lady, murmura t'elle, avant de fermer sa main sur le tissu bleu, juste sous la sienne.

Le jeune homme regarda les différentes réactions de la magicienne. Elle devait penser qu'elle aurait du le tuer plus tôt. Souriant intérieurement, il savait qu'Héléna avait beau être puissante, elle ne pourrait pas le battre.

- Bien sur je vais vous aider.

Angkor souris, il se leva doucement sans bruit et aida Héléna a passé sa cape. La magicienne savait toucher la où il fallait, elle avait raison, personne d'autre qu'elle ne pouvait l'aider.

- Ne vous inquiétez pas My Lady, je ne prendrais pas de grand air face a une personne de votre stature. Et comptez bien sur moi pour que notre collaboration reste pacifique.

Son ton était ironique, et insistant brièvement sur le "My lady», il sourit tendrement. En tous cas, bien qu'elle ne se croyait pas idiote, Angkor avait su la berné pour obtenir son aide. Intérieurement il jubilait.

- Bien, vous faut il quelque préparation, ou préféré vous commencez la recherche des maintenant, ou encore, vous pourriez élucider mon cas.

Son sourire ne s'effaça pas, il savait qu'elle choisirait une des deux premières options, ou une autre... Car c'est celle qui profiterait le mieux à la jeune femme.

Voilà qu'il ironisait, maintenant, son preux chevalier aux yeux cyan! Pourtant ses sourires restaient tendres, peut-être que les manoeuvres de la magicienne avaient plus d'effet qu'elle ne le pensait.
Il la narguait à présent, et ce fut au tour d'Héléna d'agir avec ironie.

-J'ai dit: on en parle dehors.

Elle le prit par la manche, renonçant à poser sa main sur l'armure d'or, au cas où, et l'atira vers la sortie, se détachant de lui pour passer devant les gardes, s'approcha de celui de gauche et glissa quelque chose dans sa main libre. Puis la sortie... Quelques pas dans les rues, un virage, voilà, ils étaient à présent à destination, au détour d'une ruelle sombre.

-Là, nous pouvons commencer à tenir une conversation, acheva t' elle en s'appuyant sur une façade propre.
Je ne marche qu'à une condition. Je veux les réponses maintenant. Ce que tu demandes nécessite quelques.. mmh? investigations de ma part, et des conditions précises...
Tout un tas de petites choses dont l'énumération serait inutile et fastidieuse, et pour tout t'avouer, je crois que tu t'y connais autant en magie et alchimie que moi en castor carnivores.
Donc, je considèrerai les noms et explications que tu vas m'offrir comme un accompte, et un signe de ton honnêteté. Ensuite, je m'occuperai de mes petites affaires, et toi tu te débrouilleras pour créer un ittinéraire qui pourra satisfaire mes pulsions gastronomiques...

Elle détourna la tête. Avant de refixer son regard dans le sien.

-Et oui, chacun ses petites manies... Quant à élucider ton cas, j'y travaillerai durant notre parcours, et ferai ce qu'il faut une fois que je serai sure que tu ne m'as pas roulé. Contrairement à ce que tu crois, des documents tout à fait faux sont dissimulés dans cette bibliothèque, et certains écrits à l'intérieur des murs. Les gardes savent se montrer.. très concillants quand on les prend par les sentiments...

Elle marqua une petite pause, en pensant à celui qu'elle retrouverait ce soir là.. Dont elle subtiliserait les clés de la porte une fois qu'il se serait vidé de son sang... Il restait encore cette banque qu'elle devrait cambrioler prochainement, histoire de rappeler à Drako qu'il n'était pas le seul capable de dérober... Drako... ça faisait combien d'année que...? Ne pas penser à ça. Rester concentrée, il y avait enjeu à la clé.

Ca se passe comme ça, ou tant pis, la ballade est annulée et on se quitte bons ennemis. acheva t'elle, avec un sourire entre charmeur et purement ironique.

Angkor ria un peu, pensant aux pauvres gardes. Il sourit et regarda Héléna.

-Vous voulez des réponses. Ah, je vois, vous voulez savoir comment j'ai appris que vous aviez un problème...

Le sourire s'effaça, ses yeux bleus cyan se baissèrent.

- Et bien, vous savez que l'esprit humain peu être facilement berné...Et vous même n'échapper pas a la règle.

La magicienne était surement offusqué d'entendre ça, mais l'esprit l'avait bel et bien eu.

- Enfin voila, je n'ai jamais sue quelquonque chose sur votre malédiction... En fait, j'ai juste déduis par votre attitude que quelque chose ne tournait pas rond chez vous, alors j'ai improvisé. Et vous avez réagis comme je le pensais, croyant que j'en savais long sur vous, vous vous êtes vendue. En vous parlant je ne savais rien de votre malédiction, mais maintenant je sais plus qu'il n'en faut. Maudite, vous l'êtes, mais de quoi ? Quels sont les termes de votre malédiction, je n'en sais rien... Voila comment j'ai réussis a vous berné.

Elle devait fulminer, bientôt l'heure de Angkor sonnerais, enfin, c'était a voire.

- Mais bien sur, je veux toujours vous aider, essayer de mettre un terme à votre sort, évidement en échange de votre aide... Tuer moi si vous le souhaiter, en tous cas, Une chance pareil ne se reproduira pas. Il vous faut choisir, vivre comme cela, et garder l'intégralité de vos pouvoirs, et ainsi me tuer, ou je vous aide à vous soigner, ensuite vous élucidez mon cas puis vous me tuez par la suite si vous le souhaitez.

Restant grave et sérieux, l’esprit continua :

- Maintenant je vous ai dit tous, faites ce que vous voulez de la vérité, et choisissez.

Il commença à parler, et son sourire semblait garantir que l'accord était tenu... Victoire pour notre demoiselle aux cheveux d'ébène...
Du moins, elle le croyait. Jusqu'à ce qu'il baisse les yeux.

Comme une bleue.
Il l'avait eu comme une bleue. Et bon sang ça ne lui était plus arrivé depuis.. des années déjà.
Les yeux gris étincelèrent une seconde de rage, avant de se fermer longuement.
Il l'avait eu comme une bleue, en applicant sa technique favorite, à savoir qu'on ne se méfiait pas des imbéciles.
Elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même, et se montrer à présent digne de sa réputation et de son rang. Agir comme une traitresse, comme une noble, et lui faire avaler la monnaie de sa pièce une fois qu'elle n'aurait plus besoin de lui.
Aussi hocha t'elle la tête un moment, avant de retrouver son expression neutre, et glaciale, celle du chasseur qui a faim de vie... Celle de l'abscence totale de confiance, le visage d'Héléna Malgorn comme en parlait la légende.

-Parfait.

Au moins, personne ne lui avait échappé. Et il était franc. C'était l'essentiel, la vengeance aurait tout son intérêt plus tard. Maintenant il s'agissait de retrouver assez de sang froid pour ne pas épargner le garde ce soir, et utiliser correctement les cartes qu'elle avait encore en main.

-Demain, au crépuscule, je te retrouverai à la sortie de la ville, et le voyage commencera. Tu emporteras avec toi ce qui nous sera utile, ça ne devrait pas t'être difficile: tu es un vagabond. Je m'occupe de mes affaires, et je veux un itinéraire correct. Evidemment, jusque là, tu ne m'as jamais vu, jamais parlé, et inversément. On ne sait jamais ce qu'il peut se produire, en Aderigan.

Elle inclina brièvement la tête, avant de s'éloigner de quelques pas. Puis la jeune femme se retourna, comme par distraction.

-Ne sois pas en retard, ou je te promets que tu sauras tout du fonctionnement de ma malédiction et des petits effets secondaires qui arrivent à ceux qui.. me déplaisent un peu trop. Bonne soirée.

Le garde allait passer un sal quart d'heure, ce soir.

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