Un jeune homme s'approchait. Il était assez grand, le visage bien formé, et avait une barbichette bien taillée. Une boucle d'oreille était accrochée à son oreille gauche. Ce jeune homme se prénommait Slyve Erif. Il regarda les gardes qui étaient là, et qui, naturellement gardaient la porte. Quand ils virent arriver Slyve, ils sortirent leurs épées et se préparèrent à recevoir le jeune homme. D’une voix qui imposait le respect il dit :
- Allons, je ne vous veux aucun mal, je suis ici en paix, je suis un mage du feu et je souhaiterais m'établir ici.
Un des gardes prit la parole.
- Prouve-le, tu peux mentir, nous ne sommes pas devins.
Le jeune homme sourit, il prononça une incantation et derrière lui un dragon en feu apparut, il survolait tranquillement la ville et ses alentours laissant une traînée derrière lui.
-cela vous suffit ?
Les gardes étaient bouche bée, tout comme ses maîtres, la première fois qu'il arriva à son école...
A l'âge de ses treize ans Slyve fut envoyer dans une académie pour mage, ses parents étant aussi des mages, quoi de plus naturel. Mais ce qui ne fut pas naturel, c'est que lors de son évaluation pour voir s’il était apte à entrer dans l'académie, il commença par un exercice simple : allumer une bougie avec la magie du feu puis l'éteindre avec celle de l'air. Il arriva juste à allumer la bougie, le reste était bloqué, toute autre magie, hormis celle du feu, était comme bloquée. L'ancien maître ne fut pas très content du résultat et commença à battre le jeune garçon, le fouettant avec un long fouet. Ce dernier entra dans une colère noire et un gigantesque brasier s'empara de Slyve. Le jeune homme était devenu un feu vivant. Il regarda droit dans les yeux celui qui l'avait giflé et une voix inhumaine sortit de sa bouche :
- Tu as eu l'audace de me fouetter tu périras dans les flammes.
Mais rien ne se passa, le jeune Slyve était tombé dans les pommes, fatigué par son exploit...
- D'accord vous pouvez rentrer, si vous voulez habiter ici il faut aller au palais et parler au roi.
Le mage fut tiré de sa rêverie par les paroles d'un garde.
- Merci.
Il pénétra dans la ville qui lui était maintenant ouverte et pour laisser un petit souvenir au garde il fit bouger le dragon. L’immense être de feu piqua vers les gardes, sa gueule grande ouverte, et disparue juste avant de les toucher. Slyve riait doucement.